TDAH et dys

C’est quoi le TDAH ?

Evoqué dès le XVIIIème siècle, ce n’est que dans les années 70 que le TDAH – Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité – sera défini avec précision. Il concerne environ 5 à 7% des enfants (dans toutes les cultures) ayant des difficultés à maintenir une attention soutenue notamment dans le domaine scolaire, et sans déficit intellectuel. Plusieurs formes existent, avec des dominantes Inattention, Impulsivité et Hyperactivité. 

Les adultes aussi

Aujourd’hui, on diagnostique de plus en plus les enfants ayant un TDAH, avec un test de QI et des tests d’attention. Pour les adultes, si les symptômes sont moins apparents, le TDAH est toujours là. Mal orientés, souvent maltraités ou insultés, avec une scolarité chaotique, ceux-ci grandissent avec une estime d’eux médiocre et sujette à l’effondrement. Souvent concernés par des addictions ou des troubles anxiogènes-dépressifs, la révélation de leur trouble peut être une vraie libération et une relecture du passé bénéfique…

Quelle thérapie ?

Pour les enfants, on travaillera d’abord sur la psychoéducation autour du TDAH, les stratégies à mettre en place à l’école et à la maison. L’estime de soi si souvent attaquée devra être restaurée le plus possible. Enfin, en tant que psychologue je participe aux ESS (Equipes éducatives) qui visent à définir et faire appliquer les besoins spécifiques de ces enfants via le Gevasco et la MDPH.

En ce qui concerne les adultes, on revient généralement sur les événements de vie, la scolarité, les éventuelles addictions, pour éclairer le passé et les difficultés actuelles à 
l’éclairage de ce diagnostic de TDAH. Là aussi la psychoéducation, éventuellement étendue à l’entourage est essentielle.

Quel traitement ?

Etant psychologue et thérapeute, il ne m’appartient pas de conseiller ou non un traitement, ce sont généralement les médecins et/ou neurologues qui le prescrivent en fonction de l’intensité des symptômes et des souhaits de la famille et du patient. 
Deux classes pharmaceutiques existent, les psychostimulants et les non-psychostimulants, chacun ayant des indications et contre-indications spécifiques. 

Site Association Hypers-supers :
https://www.tdah-france.fr

Et les DYS ?
Dyslexie, Dyspraxie, Dyscalculie, Dysorthographie, Dysphasie sont des troubles neuro-développementaux qui se distinguent des déficits intellectuels et des troubles du spectre autistique car ils ne touchent pas ensemble de la sphère cognitive.  On parle aujourd’hui de TLSA – troubles spécifiques du langage et des apprentissages. Ils sont durables et persistants toute la vie et touchent 6 à 8% des enfants par classe d’âge. La prise en charge des dys se fait plutôt par les orthophonistes et/ou psychomotricien et ergothérapeute. La thérapie concernera plutôt le travail autour de l’estime de soi et les difficultés de relations sociales et/ou familiales. 
Pour en savoir plus sur les Dys :
https://www.ffdys.com/troubles-dys