Haut potentiel : « Gift » ou boulet ?

Concernant le Haut Potentiel et la thérapie, les études se suivent et ne se ressemblent pas. Tandis que les spécialistes débattent de savoir si le haut potentiel est un don ou une malédiction, les zèbres eux cherchent à comprendre -parfois dans la douleur – ce qui les sépare de la norme.

QI homogène ou hétérogène ?

Officiellement, c’est d’abord un chiffre. Celui du QI (Quotient Intellectuel). Pour parler de « Douance » il doit être supérieur à 130. A condition d’être homogène, c’est à dire avec environ moins de 15 points d’écarts entre les indices. Nombre de HP sont concernés par la double exceptionnalité, c’est à dire soit un trouble dys, soit un trouble de l’attention, soit une forme d’autisme, etc… Cette particularité va venir creuser les écarts entre les items et rendre la moyenne ininterprétable, tout en apportant des informations essentielles sur l’atypisme de la personne.

D’où l’intérêt de passer les tests avec des professionnels compétents et formés, et de ne pas rester seul avec des chiffres parfois obscurs.

Atypisme

Comme son nom l’indique il n’existe pas de norme dans l’atypisme. Si les HP consultent c’est pour de multiples raisons : Burn out professionnel ou parental, perte de sens, dépression, envie de comprendre le décalage qu’ils ressentent souvent avec les autres, troubles anxieux… 

Quelle thérapie ?

La thérapie permet de retrouver du sens, de se faire une place dans le monde tel qu’il est et non comme on voudrait qu’il soit. La thérapie des hauts potentiels est riche, souvent en arborescence, comme leur pensée, et nécessite un psy qui connaît le monde de la douance. 
Grâce à mes formations et à ma propre expérience en tant que HPI, je travaille avec les hauts potentiels soit juste après l’annonce du résultat du test de QI, qui peut faire l’effet d’une bombe, ou avant, sans que la personne n’ait déjà fait un quelconque bilan mais qu’elle se pose déjà plein de questions sur son fonctionnement. 

Retrouver du sens est essentiel pour mieux vivre sa différence !

Mes deux livres favoris sur le sujet :

Carlos Tinocco « Penser l’écart », Editions Lattes

Fanny Nusbaum, Olivier Revol, Dominic Sappey-Marinier « Les Philo-cognitifs », Edition Odile Jacob